Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Little cafard

Archives
  • 2006
29 mai 2006

Le feu dans la cité. Enfin !

photo_cite2
Publicité
29 mai 2006

Le feu pour oublier Yayounne et Pedro

Je rentre chez moi assez énervé. Pedro va me faire avoir des ennuis en appelant les pompiers. Yayounne se serait réveillée toute seule. Il manquerait plus qu’il dise qui avait fourni et j’étais bon ! Putain, ça m’énerve ces mecs qui n’ont pas de couilles (et lui, en l’occurrence, il a pas de bite non plus!). Dans la cité, je retrouve Matthieu qui est vénère aussi - qu’est-ce qu’y t’arrive, mec ? - Rien, ils m’ont gonflés, c’est tout. J’voulais m’faire une bagnole mais ils ne veulent pas bouger. - T’as de quoi faire un Molotov ? - Ouais, j’ai tout ça chez moi. - Viens, on va le préparer et on fout le feu à la cité. Ca me fera oublier les autres cons, lui dis-je. Et je foutrais la photo de la cité en feu sur mon blog, ça te dit ? - Tu parles que ça me dit, aller vient, on va foutre le Bronx . Je monte chez lui. Il n’habite pas la même tour que moi mais son appartement ressemble au mien en plus grand. Je salue ses parents en étant le plus poli possible. On file dans sa chambre. Elle est toute petite et c’est un vrai bordel. Au milieu trône le PC dont l’unité centrale était complètement ouverte. - Putain, la réserve de méthanol que t’as ! Viens, on en fait plusieurs. On va chanter Jonnhy : “ allumez le feu !" “. Tu mets du goudron, que ça se vit bien. Avec maintes précautions, Matthieu prépare trois Motolovs et nous partons. On choisit des bagnoles bien au milieu de la cité et on lance. Ca explose de suite. On se barre le plus rapidement possible. La cité est en feu. J’ai oublié Yayounne et ce con de Pedro, ça me fait du bien.
28 mai 2006

Yayounne chez les pompiers ?

Moi j’voulais pas appeler les pompiers. Je savais bien qu’il suffisait qu’on la foute dans un coin, qu’elle continue à raconter ses délires sur l’Afrique mais Pedro m’envoya chier quand elle tombe dans les pommes. - Putain, je sais pas ce que tu nous as ramené comme truc ou à quoi il était coupé mais là t’as déconné - Arrête, elle se fait un bad trip, c’est tout. Elle va se réveiller, c’est pas grave. T’as vu dans quel état on est, les pompiers vont appeler les flics et avec notre passé on est bon ! - Je m’en fout de mon passé ! C’est pour la vie de ma femme que je m’en fais. - Mais arrête, tu sais aussi bien que moi qu’on crève pas avec du shit - Sauf s’il est coupé avec autre chose. Je me goure ? - Il est coupé avec rien de grave. Je connais mon fournisseur. Je connais ma cité. Y’avait rien à faire. Je parlais dans le vide. Pedro était obsédé de voir Yayounne dormir parterre. C’était pas la peine de discuter. Il appela les pompiers. On allait se faire chopé, c’était clair comme de l’eau de roche. C’était vachement dommage car tout était réuni pour que tout se passe bien : une bonne partouze le matin, un bon petit barbecue et de l’herbe de la meilleure qualité qu’il soit. J’avais tout fait pour leur faire plaisir et maintenant, ça se retournait contre-moi. Quand les pompiers arriveront, les emmerdements commenceront. J’avais déjà été arrêté pour le shit dans le passé. Je m’étais tapé un mois en taule. C’était la pire période de ma vie. Je n’oublierai jamais mon initiation, le viol parce que je voulais pas. Non, jamais je ne retournerai là. Je le dis à Pedro : - Bon, j’me casse. Et ne me mêle pas dans l’affaire s’il te plaît. Sur ce, je me rhabillai, montai sur ma moto et parti en espérant que Pedro tienne sa promesse envers le ramasse-miettes que je suis.
27 mai 2006

Bad trip

J’en ai chopé du très bon, me dit little cafard - Putain, dépêchez-vous (little cafard et mon copain pedro) de rouler tout ça. Pendant ce temps, je continue d’observer la superbe bite de little cafard. Je ne devrais pas parce que je suis avec Pedro mais…. C’est pas les mêmes dimensions, quand même. Comme pour le pétard….. On s’installe comme d’habitude sur nos chaises de jardin et on fait tourner. Ouh-là, je suis tombée sur une boulette, ça tourne. Je commence à cracher. Mais Que c’est bon ! Que c’est bon. Pédro et little Cafard se le font un peu trop tourner entre eux. Je réclame mon dû - Dites, les mecs, je suis là aussi ! Et vas-y que je retombe sur une boulette. Je suis comme dans un manège très rapidement. Mais je crache, qu’est-ce que je crache. Heureusement qu’on a été à la plage le matin, qu’on a rameuté deux nanas. On s’est tapé une bonne partouze. J’ai pris un pied pas possible. Deux mecs et trois femmes, ça ne se refuse pas. En plus elles étaient cools. Une fois la partie carrée terminée, elles nous ont laissés entre nous. Bon, là c’est plus du crachat. Bientôt je vais dégueuler. Mais j’en veux encore. Ca tourne pas encore assez. - Allez les mecs, faites tourner. Je vois à leurs regards qu’ils sont stones très vite eux aussi. Je ne sais pas ce qu’à ramené Little Cafard, mais c’est du bon, c’est clair. Ca me redonne envie de baiser Je gueule “ eh les mecs, ramenez les deux nanas, on s’en refait une ! “. Là, je les vois dans un état bizarre. Pedro dit : “ Putain, elle est en train de se faire un bad trip regarde ses yeux, elle va dégueuler “, ce qui fut chose faite trente secondes plus tard. Tout notre barbecue parterre. Merde, qu’est-ce qui m’arrive ? Je me sens malade, je tourne trop “eh les mecs, qu’est-ce qui m’arrive “, leur dis-je en m’imaginant gueuler alors que je marmonnais. La chaise tombe sous mes pieds. J’ai trop tourné, je me retrouve parterre, puis plus rien. - Faut appeler les pompiers, gueule pédro - t’es fou, répond little cafard. T’as vu dans quel état on est, on va se faire choper. A suivre….
26 mai 2006

Yayounne et ses deux hommes

- Dis, Little Cafard, tu viens avec nous à la plage cet aprem ? - No problème. J’amène de quoi fumer ? - Bien-sûr, répondit Yayounne sur le ton de la gourmandise. Cela faisait plusieurs jours que les températures oscillaient sur Mondelpied. Un jour 30°, un jour 18. Yayounne ne savait plus comment s’habiller. Aujourd’hui, elle avait encore son petit-fils à garder. Ca la faisait chier. Etre une grand-mère, cela faisait vieux. Tout ce qu’elle ne voulait pas paraître, elle qui, après avoir survécu à tant d’épreuves et tant d’interventions de chirurgie esthétiques voulait revivre sa jeunesse, ou plutôt la vivre pour les autres. Elle aimait à raconter que son passé était celui de Cosette. Ca lui permettait de se faire passer pour ce qu’elle n’était pas et d’inviter du monde apitoyé chez elle. - Little Cafard arriva chez Yayounne vers 12 heures. Pedro, le compagnon de Yayounne s’était occupé du barbecue. Il était pressé de voir arriver little cafard car il était en rupture de shit. Dès l’arrivée de Little Cafard, ils se firent un trois feuilles avec Yayounne qui elle devait l’avouer était pressée de fumer elle aussi. Le petit-fils braillait. - Gueule, ça te fera la voix lui cria Yayounne sur un ton exaspéré. Elle s’occuperait de lui une fois apaisée par la fumette. Ils s’étaient installés tous les trois au soleil, à poil (Yayounne et Pedro étaient naturistes) et se faisaient tourner le chichon. La température devait être facilement montée à trente. Hormis la gueulante du petit-fils, tout était parfait. Les effluves du cannabis commençaient à monter. Yayounne se sentait bien. Plus de malheurs. Tout allait mieux. Ce fut Pedro qui dut aller chercher le petit-fils car Yayounne, dans son état l’aurait fait tomber. Les enfants n’auraient pas aimé. Pedro en avait marre de toujours réparer les conneries de Yayounne, mais il devait admettre qu’elle était quand même bien conservée pour son âge et surtout, n’avait pas son pareil pour trouver du monde pour des partouzes. Il savait que cet aprem, à trois, complètement stones, ils s’amuseraient bien avant d’aller à leur plage naturiste. Ils passèrent à table. Le petit-fils continuait de gueuler mais Yayounne, dans son état ne l’entendait presque plus. Le vin rouge amené par little cafard finit de l’assommer. Dieu que le monde était beau, se disait-elle. Elle avait le regard fixé sur le sexe de little Cafard. Putain de belle bite. Grosse et longue, comme elle les aimait dans sa bouche et en elle. Les enfants vinrent récupérer le petit-fils. Elle se fit engueuler car Pedro s’en occupait et non elle. Elle ne les entendait même pas. Elle finit son repas et n’avait plus qu’une hâte, maintenant que l’esprit était au comble, de monter au septième ciel dans la partie à trois qu’ils avaient prévus avec Little cafard. Pour tout contact : yayounne@yahoo.fr
Publicité
25 mai 2006

Sarkos-tique

2070. La France a changé depuis que Nikos Sarkos-tique est président. Les relations avec l’Afrique sont exécrables. La plupart des diplômés viennent désormais travailler en France. L’impôt sur le revenu a été supprimé pour récompenser “ ceux qui travaillent “ selon la formule de notre vénérable Président. Le RMI a été supprimé . Notre Président est contre l’assistanat qui empêche de “ travailler “. Le chômage reste à 10% à la demande du Médef. Cela permet de faire pression sur les salariés : “ si vous n’êtes pas content, il y a 3 millions de chômeurs qui voudraient votre travail “ entend-on fréquemment dans les entreprises de ce magnifique pays du Travail et de L’effort qu’est devenue La France grâce à notre vénérable président. Il demande aux Français d’être tous derrière lui : sa femme Dalida est encore partie et il le vit très mal. “ J’ai besoin de votre entier soutient “ a-t-il déclaré solennellement à la nation. Notre président a vécu des moments difficiles. La racaille a beaucoup manifesté lors de la suppression de la sécurité sociale. Il a indiqué avec vigueur qu’il n’appartenait pas aux entreprises qui sont “ la richesse de la France “ de financer les soins des pauvres qui n’ont pas les moyens de se payer une assurance. “ Ils n’ont qu’à aller travailler “ a-t-il déclaré dans un discours magistral. Il a fallu réquisitionner des hangars pour emprisonner les manifestants. Dans les prisons, il a déclaré, dans sa grande mansuétude qu’à plus de dix personnes dans une cellule, ce n’est plus vivable. Le problème est que maintenant, il n’y a plus de place depuis la création du délit de “ grande pauvreté “ puni de dix ans d’emprisonnement pour refus de travail. La suppression du SMIC a été difficile aussi, ainsi que celle des logements sociaux. Non mais franchement, ce n’est pas le rôle de l’état de loger les gens et pourtant notre Président, toujours dans sa grande mansuétude a décidé de les loger…. En prison avec la création du délit d’interdiction d’être sans domicile fixe. “ Mais les gens, depuis la suppression du SMIC, n’ont plus les moyens de payer des logements dont les loyers ont triplé “. - Quel argumentaire ridicule a balancé notre président d’un revers de main : “ si l’on est pauvre, c’est qu’on le veut bien “. Il suffit d’être capable d’avoir un bon salaire, tout simplement. Franchement ce que le peuple peut-être stupide, parfois. Notre président préfère la compagnie des patrons qui savent parler juste et sont très agréables avec lui depuis la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune. Ces gens-là au moins savent de quoi ils parlent. La loi sur le handicap doit être abrogée dans le courant du mois a indiqué notre président. Les handicapés n’ont qu’à travailler ! S’ils ne sont pas contents, ils peuvent aller voir ailleurs, non mais ! Les pays africains n’ont qu’à les accueillir . La porte est grande ouverte. Notre président a longuement réfléchit et a conclu que les pauvres et les handicapés, une fois sortis de prisons devraient faire l’objet d’un changement de nationalité. Les négociations vont bon train avec les pays africains. Ils en ont déjà tant ! Quelques-uns de plus ou de moins, cela ne compte pas...
24 mai 2006

C'est si beau un monde libéral

Six heures. Henry passe par la pointeuse comme tous mes matins. Il range ses vieux habits sales dans son casier et enfile sa chemise et sa salopette bleue. Les locaux donnent l’impression de dormir encore. A partir de huit heures, l’endroit sera une vraie ruche. Henry prend son seau, le ballet serpillière, remplit trois bouchons de nettoyant brillant (pas un de plus.) Le patron vérifie que la bouteille ne finisse pas trop vite) et rajoute l’eau chaude. La semaine dernière, monsieur Maltot était énervé par un client et avait donné un grand coup de pied dans le seau qui s’était renversé sur le bas de son pantalon et ses chaussures. Henry s’était fait jeter, outre le fait qu’il avait laissé traîné son seau n’importe où, l’eau était froide. Maltot l’avait prévenu qu’il ne le payait pas à rien foutre. Ca ne servait à rien de nettoyer à l’eau froide. Henry avait promis que cela ne se reproduirait pas. Maltot avait raison. A soixante-huit ans, de toutes façons, Henry avait beaucoup de chance d’avoir trouvé cette place. Il lui manquait encore cinq années pour prendre sa retraite. Ca faisait dix ans qu’il travaillait ici. Il n’était pas question de tout gâcher. A huit heures, les premiers avocats arrivaient. La plupart étaient des jeunes à peine sortis de la fac. On leur promettait le statut d’associé s’ils avaient des résultats. Ils étaient ce que les autres appelaient des collaborateurs. La plupart repartiraient avec un contrat non renouvelé et des rêves enterrés. Personne n’adressait la parole à Henry. L’homme à tout faire est toujours transparent. Hormis une fois. Un collaborateur. Plus jeune que les autres. Il n’était pas resté bien longtemps et avait démissionné avant la fin de son contrat. Il avait poussé le vice jusqu’à dire au revoir à Henry et avait même confié au vieux monsieur qu’il ne se sentait plus fait pour le métier d’avocat et souhaitait se reconvertir. Il s’était même excusé de ne pouvoir lui offrir un dentier. Henry lui avait confié que ce n’était pas bien grave. Il n’avait pas vu un seul médecin depuis la privatisation de l’assurance maladie il y avait quinze ans de cela. Henry avait fait une dépression nerveuse lorsque l’ANPE (job center) l’avait contraint à accepter un poste dans un abattoir de poulet alors qu’il voulait être sculpteur. Il avait bien objecté en précisant qu’il adhérait à la ligue de protection des animaux, ou il acceptait, ou il n’avait plus d’indemnité. Tous les assureurs qu’il avait contacté lui avaient soumis des devis santé à des tarifs prohibitifs. Henry avait fini par laisser tomber. Il se souvint qu’il avait ressenti de la tristesse pour le jeune démissionnaire. Avec des idées pareilles dans un tel monde, il finirait avec une corde autour du cou ou les veines coupées. Hormis lui, aucun des avocats ne lui avait dit un seul mot. C’était normal. Il leur était largement inférieur. Une exception, bien entendu : Monsieur Maltot. C’était le patron, tout de même ! A midi, Henry finissait son service. Il partait s’acheter un sandwich qu’il avait du mal à avaler avec les deux seules dents qu’il lui restait. L’après-midi, il le passait soit à l’ANPE pour trouver un job supplémentaire, soit à la bibliothèque de l’Association des S.D.F. On ne pouvait pas sortir de livres mais on les réservait pour trois semaines maximum à lire sur place. Henry lisait souvent des "série noire." On y parlait des gens comme lui. Parfois, il lui arrivait de s’effondrer en larmes sur sa table. Il se laissait aller à penser à ses trois fils qu’il n’avait plus vus depuis seize ans. Il se souviendra toujours de ce jour de Juillet où Marjorie était partie au parc promener les garçons. Ils n’étaient jamais revenus. Cela faisait deux ans à l’époque, qu’il avait dû quitter son poste de chauffeur de taxi à cause de ses problèmes de dos. Sa pension d’invalidité ne permettait plus de payer les traites de la maison. Il avait fallu la vendre et s’installer dans un trois pièces au beau milieu d’un quartier mal famé. Les garçons ne pouvaient plus sortir quand ils voulaient. Le jour du départ de Marjorie, ils avaient appris que le Medef (syndicat patronal) et son bureau annexe la CFDT (syndicat patronal se faisant passer pour un syndicat de salariés) avaient décidé de supprimer toutes les pensions d’invalidité. Elles coûtaient trop chères. Les invalides vivaient sur le dos des honnêtes travailleurs, les “ forces vives de la nation “. Henry était d’accord. Tout était de sa faute. Il était faible et la nature n’aimait pas les faibles. Le gouvernement ne faisait qu’appliquer la loi naturelle. Il lui aurait fallu se ressaisir. Il ne l’avait pas fait. Cela lui coûterait sa femme et ses enfants. Un ami lui avait conseillé de se battre et de prendre un avocat. Mais il n’avait pas pu trouver les moyens de le payer. Le gouvernement avait supprimé l’aide judiciaire. Il fallait diminuer les dépenses publiques pour pouvoir financer les baisses d’impôts. Henry n’avait pas d’autre choix que d’accepter le départ de Marjorie et des garçons. Il les imagine parfois. Ils doivent avoir un autre père maintenant. Se souviennent-ils de lui ? Certainement pas. C’est mieux comme ça. Un mec comme lui, ça ne mérite pas d’être père. Le soir, il part retrouver Marcel et Gilles dans la tanière qu’ils se sont bâtis tous les trois sous un pilier du grand pont de la ville. Ils se sont construit un petit chez eux. Ils travaillent tous mais depuis la suppression du SMIC (salaire minimum) et la flambée de l’immobilier, il est de plus en plus difficile de se loger. Payer 800 euros de loyer avec un salaire de 400.... Avant, il y avait la solution de la colocation mais elle est devenue impossible maintenant. Les propriétaires ne veulent plus louer à plusieurs personnes à la fois. Les locataires sont trop difficiles à foutre à la porte une fois dedans. Henry trouve cela tout à fait normal. Tous trois manquent d’argent pour s’acheter de quoi dîner le soir. Ils se prennent alors chacun un litre et demi de vin de table premier prix et boivent jusqu’à ce qu’ils s’endorment. Sans moyen pour aller chez le médecin, pas de somnifère. L’alcool joue ce rôle. Il fait froid en plus parfois le soir. Aucun des trois ne rêve la nuit. Ils vivent déjà dans un monde de rêve. Que peuvent-ils rêver de mieux ? C’est si beau un monde libéral.
24 mai 2006

La satire

Écrit, discours qui s'attaque à quelque chose, à quelqu'un, en s'en moquant. La satire est une technique littéraire dont l'objet est de ridiculiser son sujet (des individus, des organisations, des États…), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement. Le Rieur édenté, buste caricaturant Charles Philipon - artiste : Honoré Daumier, XIXe siècle. Dans les sociétés celtes, on pensait que les satires des bardes avaient un effet physique similaire à un sort (voir glam dicinn). La parodie est une forme de satire où l'on imite l'œuvre d'un autre en vue de le ridiculiser. Il existe plusieurs types de satire : la diminution réduit la taille de quelque chose en vue de la faire paraître ridicule ou de pouvoir l'examiner en détail et exposer ainsi ses défauts. l'exagération est une technique commune de satire où l'on prend une situation réelle et on l'exagère à un point tel qu'elle devient ridicule. la juxtaposition compare des choses d'importance inégales, ce qui met l'ensemble au niveau de moindre importance. la parodie imite les techniques et le style d'une personne, une place ou une chose
23 mai 2006

L'usurpation

Dès qu’il lu le message, little cafard sauta au plafond. Quoi ? On osait le contredire, lui le caïd de la cité ? Il était temps d'aller voir Dudule l’expert en piratage informatique de la barre. - Dis, j’ai besoin que tu me coinces un mec qui me fait chier sur internet, dit-il d’une voix qui ne laissait guère le choix à son pote. J’te refile les coordonnées, mais faudrait utiliser un mac. Tu peux ? - Pas’d’problème mec, répondit Dudule . Piopioche en à tiré quelques uns y’a quinze jours. - Bon, j’te refile les adresses que je veux que tu usurpes. Tu commences par la mienne comme ça, personne pensera à moi. Tu attaches une photo porno d’un mec à poil et tu donnes comme titre “ dépucelons Pleurniche “. Tu peux ? - J’t’ai dit, y’a pas de blème à une condition - Laquelle ? - On s’fume une beuze maintenant. Tu fournis. - Impec? J’avais justement envie de me détendre. Les deux jeunes hommes s’installent dans une cage d’escalier. - Un trois feuilles ? - Ouais, ça ira. J’ai du marocain. Il est presque pas coupé. Ils se passent le pétard l’un à l’autre. Au bout de dix petites minutes, ils commencent à cracher. - C’est bon signe dit little cafard pour qui ça commence à monter. Au bout d’une demi-heures, les deux mecs s’envolent - Putain comme c’est bon, dit little cafard, ça faisait longtemps que j’avais pas été stone ailleurs que chez moi. C’est mieux à deux, mec. - Ouais, putain, c’est du bon. Tu va voir le bordel que j’vais te planter sur le net pour te remercier ! - J’imagine la gueule du mec quand il va voir tout ça. Et surtout tu m’le lâches pas. J’veux que chaque jour il ait une bonne surprise ! - T’inquiète mec, avec Vévé on va faire le nécessaire. On va lui mettre la corde au cou à ton pédé. Ils regardaient les étoiles. Le ciel était largement dégagé en cette belle nuit de Mai. Little cafard les voyaient danser dans une folle sarabande. Elles lui écrivaient des mots : “ Bonjour ; t’en fais pas mec, tout va s’arranger “. C’est à ces choses-là qu’il sentait qu’il était parti. Dieu que c’était bon. - Oh, il me vient une idée, dit-il à Dudule : tu me l’inscrit à des sites pornos bien hards genre gros pédés, zoophilie, tout ça quoi. Tu peux sans te faire repérer ? - Vévé il saura, t’en fait pas. Bon, j’vais finir de planer chez moi. J’t’organise tout ça, tu vas pas être déçu. - Ok mec, se contenta de dire Little cafard qui était maintenant complètement parti. Il restait là, dans sa cage d’escalier taguée. Il fermait les yeux et sa tête tournait. Dieu que c’était bon !
22 mai 2006

Prologue

Seront comtés ici les aventures de Little Cafard (pseudonume oblige) et de ses acolytes tels que demandées par les protagonistes.
Publicité
Little cafard
Publicité
Publicité